|

Ancrage dans l’histoire

Pendant un siècle, l’Athénée du Centre se développe et évolue en étant perméable aux  évènements nationaux et internationaux. De nombreux témoignages renseignent sur la façon dont l’établissement s’adapte aux conditions de vie bousculées par l’actualité : guerres mondiales, grèves nationales... Ces récits ponctuent les cent ans d’existence de l’Athénée. Tout en construisant son histoire, ils offrent une lecture quotidienne  de la réalité et permettent une appropriation « personnalisée » des événements.

Les objets ...

Cliquez sur la photgraphie pour l'agrandir...

 

Directive distribuée aux élèves annonçant la mise en place d’un cours d’éducation militaire, janvier 1913.

Avant 1910, l’armée belge est une armée de métier complétée par un tirage au sort renforçant les unités en place. A partir de 1910, le service militaire est obligatoire pour un fils de chaque famille belge. En 1913, une loi étend cette obligation à l’ensemble des jeunes hommes. La même année, l’Athénée décide d’organiser un cours d’éducation militaire.  Une directive justifiant cette décision est distribuée aux élèves et un article paraît dans le journal « Les Nouvelles » du 1er janvier : « par ces temps de conflits, de guerre et de périls plus ou moins réels, toutes les pensées sont dirigées vers les armements et chacun se demande ce qu’il devrait faire pour parer au danger ! … ». L’article poursuit sur l’importance de préparer chaque jeune au régime militaire qui sera instauré par le gouvernement. La Commission administrative, sans vouloir afficher une forme de militarisme, propose de compléter les  exercices physiques des élèves par des exercices de marche tels qu’ils sont pratiqués à l’école militaire.

Lettre d’Albert Poncin, professeur à l’Athénée, adressée à Raoul Warocqué demandant l’autorisation de reprendre ses activités après une interruption due à l’entrée en guerre de la Belgique, le 23 février 1915 à Virton.

1914 : l’Athénée et le Lycée vivent au rythme des événements internationaux. Elèves et professeurs s’adaptent aux conditions de vie imposées par l’état de guerre.

En vacances à Virton durant l’été 1914, Albert Poncin, enseignant à l’Athénée du Centre, est réquisitionné par les troupes allemandes et engagé dans la Garde civique (milice citoyenne). Il est donc contraint de rester à Virton jusqu’en décembre 1914. Dès le rétablissement de la poste, Albert Poncin prend contact avec le Préfet, Henri Dupont, et lui demande de pouvoir réintégrer son poste à l’Athénée. Il adresse la même requête à Raoul Warocqué. Or, le nombre d’élèves a fortement diminué vu les circonstances et tous les postes de professeurs ne peuvent être maintenus. Albert Poncin reprend ses fonctions au cours de l’année 1915.

Les relevés dénombrent 330 élèves pendant l’année 1913-1914 et 233 en décembre 1914. En 1915 et 1916, le nombre d’élèves ne cesse d’augmenter et lors de la rentrée de 1917, l’Athénée compte 348 élèves, presque autant qu’avant le conflit.

Carnet réalisé par l’Amicale des Anciens de l’Athénée à l’occasion de l’inauguration du monument: « A nos morts », le 21 avril 1951.

Inauguré le 21 avril 1951, le monument aux morts situé à l’entrée de l’Athénée du Centre, constitue un témoignage privilégié des élèves et professeurs qui se sont sacrifiés pour la patrie lors des deux conflits mondiaux. Dans son discours, du 10 novembre 1959, Jean Meurice,  professeur à l’Athénée et résistant lors de la Seconde Guerre mondiale, rend hommage à tous ces hommes grâce auxquels nous jouissons « du goût de la liberté, de la saveur de la paix, de la joie de vivre ». Ce document témoigne tant des soldats morts au cours des batailles, des civils massacrés que des hommes décédés dans les camps de concentration et d’extermination. Il évoque également les résistants tombés lors des conflits.

La publication éditée à l’occasion de l’inauguration du monument, rend compte d’un nombre impressionnant d’élèves ou de professeurs médaillés de la Croix de la Résistance.  Plusieurs d’entre eux sont membre du « groupe G », un groupe de résistants rassemblant d’anciens étudiants de l’ULB. Robert Leclercq, professeur à l’Athénée du Centre, en prendra le commandement en 1944, suite à l’arrestation de Jean Burger lors d’une action de sabotage. 

Commentaires


0 ancrage dans l’histoire

No comments

Add comment

* - required field

*



*

LE MUSÉE ROYAL DE MARIEMONT 

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 17h (horaire octobre - mars).

Ouvert les jours fériés, y compris les lundis fériés.

Accès gratuit aux collections permanentes !

Accessible sans réservation. Consultez nos tarifs. La réservation en ligne est momentanément arrêtée pour cause de problèmes techniques.

Renseignements par téléphone au + 32 (0)64 273 741 ou par email via accueil@musee-mariemont.be

 

 LA TERRASSE DE MARIEMONT 

La Brasserie est ouverte du mardi au dimanche de 10h à 17h.

Réservation souhaitée au +32 (0)64 27 37 63

 

LA BIBLIOTHÈQUE 

La Bibliothèque est ouverte du mardi au jeudi de 10h à 12h30 et de 13h à 17h.

Accessible uniquement sur rendez-vous par email à bibliotheque(at)musee-mariemont.be 

 

LE DOMAINE 

Ouvert tous les jours de 8h à 18h de novembre à mars.